Aux débuts de l'exploitation et durant plusieurs années, les blocs étaient hissés en surface à dos d'homme, sur un petit brancard appelé "l'oiseau", par des échelles accrochées à la paroi. Des treuils manoeuvrés à la main ont ensuite été installés, remplacés par des grues électriques, avec l'arrivée de l'électricité en 1900; ce qui a également permis d'installer des pompes à eau à débit rapide dans les puits. Les premiers marteaux-piqueurs ont été mis en service en 1911. Les abris étaient de simples auvents en paille. Les progrès techniques ont été lents et limités. Avant l'arrivée des wagonnets circulant sur rails, les ouvriers devaient payer de leur poche les brouettes qu’ils utilisaient sur les chantiers.

Les blocs remontés du fond, "les repartons", étaient débités en feuillets par les fendeurs. C'était le "rebillage". Venait ensuite le travail, important, des cliveurs qui utilisaient un burin et un marteau appelé "asseau". Pour finir, c'était le tour des tailleurs d'ardoises utilisant deux outils distincts: "lo sochon" (l'enclume) et "lo talhant" (le taillant), sorte de serpe biface munie d'un poinçon sur l'une d'entre elles.