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coucou maurice, encore de vrais problèmes d'instabilité sur centerblog, vraiment pas fiable. je viens de publi
Par Monique, le 01.04.2014
bonsoir,
trè s belle galerie de photos.
je suis la reine des neiges vous avez une photo de moi, vous est il
Par catherine, le 30.03.2014
mystérieux mais des regards sensationnels
gros bisous
Par Valie, le 29.03.2014
bonjour maurice.
c' est vraiment du travail d'artistes!
je te souhaite un heureux week end, en ce qui m
Par haurore, le 29.03.2014
trois ans pour y arriver, mais cela valait le déplacement, bravo. allez, plus que 36 heures et je vais changer
Par kordouane, le 29.03.2014
Date de création : 01.09.2011
Dernière mise à jour :
03.12.2014
6552 articles
Carte de visite |
Période de construction : 2ème moitié du XVIIè siècle
Date de classement : Classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en décembre 1999
Style : Baroque
Typologie : Beffroi isolé
Architecte : Louis LEDOUX
Matériaux : Grès de Bray, pierre bleue (intérieur en briques, charpentes en bois)
Hauteur : 87 mètres (365 marches)
Historique |
Un premier beffroi, sans doute du XIIIèmesiècle, se situait entre l’église Saint-Germain, aujourd’hui disparue, et la collégiale Sainte-Waudru. Il sera rehaussé au XVIème siècle avant d'être démoli en 1799.
A l’emplacement du beffroi actuel se dressait une tour ronde assez élevée, couverte d’un toit en poivrière, appelée dans une requête des bourgeois de Mons datée du 4 mai 1661, " tour de l’horloge " ou beffroi. Elle s’écroula le 21 avril 1661.
Les Montois qui n’avaient jamais joui d’un beffroi, si ce n’est en partage avec les chapitres de Saint-Germain et de Sainte-Waudru, profitèrent de l’occasion pour élever une tour suffisamment haute pour dominer la ville et ses environs. Après avoir pris connaissance de l’avis des ingénieurs, le magistrat communal choisit le terrain où implanter l’édifice; le beffroi sera élevé à l’emplacement de la tour écroulée.
L’architecte Louis Le Doux, aussi sculpteur et entrepreneur (1616-1667), fut chargé d’établir les plans et une maquette puis de réaliser cette oeuvre (20 octobre 1661). Entre 1662 et 1669, il dote la ville d’une tour carrée en grès et pierre bleue, terminée par une charpente compliquée, en bulbes très baroques et d’un effet pittoresque et original.
Le beffroi, appelé la Tour blanche par les Français du XVIIème siècle, servit pour la première fois de guet le 15 mars 1691 lors du siège de la ville par les troupes de Louis XIV.
Description |
De plan carré, le beffroi de Mons présente des parements en moellons de grès équarris, animés d’éléments architectoniques en pierre bleue. Si l’extérieur est de pierre, l’intérieur est en brique.
Le caractère baroque de l’édifice se marque par la superposition des ordres : au deuxième niveau, les pilastres d’angles engagés, bagués simulent l’ordre toscan le plus simple, au troisième niveau, les colonnes engagées ont un chapiteau ionique, au quatrième niveau devrait trôner l’ordre corinthien. A cet étage, moins élevé que les précédents et qui fait figure d’attique, une volute aplatie souligne les côtés de chaque face. De massives corniches-balcons doublées de galeries à balustres épais marquent les horizontales tandis que les baies sont ornées de pierres en bossage, de frontons brisés, de volutes. La dernière corniche, dotée d’énormes lucarnes de pierre, est surmontée d’une charpente compliquée : un bulbe central à lanterneau et quatre petits bulbes d’angles. Le tout est agrémenté de girouettes en " drapeaux " et d’épis métalliques.
Le style baroque se révèle également à travers la richesse du décor : volutes, frontons courbes et brisés, ressauts, balustrades ponctuées de sphères.
Au premier étage, les écussons aux armes de la Belgique, du Hainaut , de la Ville et du duc d’Havré ponctuent le dessus des fenêtres. Depuis le 19ème siècle, ils remplacent les armoiries martelées en 1793.
Au second étage, se trouve l’horloge en fer forgé de 1693 mais dont l’échappement a été transformé en 1793.
Le beffroi de Mons (en néérlandais : Belfort van Bergen) est un des plus récents parmi les beffrois de Belgique et de France. Ce beffroi, classé depuis le 15 janvier 1936, relève du Patrimoine majeur de Wallonie et est classé au patrimoine mondial de l'Unesco depuis le 1er décembre 1999. Il est le seul du pays construit en style baroque. Mesurant 87 mètres, il domine la ville de Mons, elle-même construite sur une colline.
Histoire
C'est Louis Ledoux qui en fut l'architecte. Il en dirigea les travaux de 1662 à sa mort survenue en 1667. Le travail fut poursuivi de 1667 à 1669 par Vincent Anthony.
Ce beffroi est une construction de prestige qui a également servi à des usages comme la lutte contre le feu ou, durant la Deuxième Guerre mondiale, de point d'où se déclenchaient les alertes contre les bombardements.
Caractéristiques
Le beffroi de Mons ne possède pas toutes les caractéristiques des beffrois, comme le fait de contenir une prison, des locaux abritant la Justice, etc., mais le Hainaut, n'est pas une région de beffrois aussi caractérisée que plus au nord en Flandre belge ou en Flandre française.
Il abrite un carillon de 49 cloches.
Du haut de l'édifice, on peut observer le champ de bataille de la Bataille de Mons, le Borinage, la plaine de la Haine et les collines ou buttes témoins des bords de celle-ci, les cimenteries et les terrils des anciens charbonnages du Levant de Mons à Bray (Binche).
Alost (en néerlandais Aalst et en dialecte local Oilsjt) est une ville dans le Denderstreek située en Région flamande, chef-lieu d'arrondissement en province de Flandre-Orientale sur la Dendre et sur le Molenbeek-Ter Erpenbeek. Elle se trouve à mi-chemin entre Bruxelles et Gand (dans la zone la plus densément peuplée de Belgique), et est le centre d'une conurbation (avec les communes de Erpe-Mere, Haaltert et Lede) comptant environ 130 000 habitants.
Dirk Martens ou Thierry Martens (Theodoricus Martinus), né à Alost en1446 ou1447 et mort à Alost le 2mai1534, était un imprimeur flamand.
Né dans une famille bourgeoise, Dirk Martens suivit des cours chez l'imprimeur-humaniste Gerardus de Lisa (originaire de la même région que lui) à Trévise, près de Venise. En1473, Dirk Martens installe son premier atelier à Alost. Cela fut probablement en collaboration avec Johannes van Westfalen. Il est à l'origine du premier atelier typographique du pays.
En1474, tous deux décident de ne plus coopérer et vont travailler désormais chacun pour soi : Martens à Alost et Johannes van Westfalen à Louvain. On suppose qu'entre 1475 et 1485, Martens importait des livres d'Espagne. Ensuite, il redevient éditeur à Alost (1486-1492), à Anvers (1492-1497), à Louvain (1498-1501), à nouveau à Anvers (1502-1512) et à nouveau à Louvain (1512-1529).
Il se retire à Alost et y décède en 1534.
Sa statue est surnommée ironiquement De zwarte man (l'homme noir, à cause de l'encre d'imprimerie).
Carte de visite |
Période de construction : 1407-1460
Date de classement : Classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en décembre 1999
Style : Gothique scaldien
Typologie : Beffroi d'hôtel de ville
Architecte : Jan D'OTTER
Matériaux : Pierre blanche
Hauteur : 45 mètres
|
Alost est situé le long de la Dendre et en bordure de l'axe Bruges-Cologne, ce qui explique son essor commercial économique dès le XIème siècle. La Ville obtient ses privilèges des seigneurs d'Alost en 1160. La maison échevinale de 1215 est la plus ancienne des Pays-Bas méridionaux.
La construction du beffroi sur plan rectangulaire débute en 1407 pour s'achever, après une longue interruption, sous la direction de Jan d'Otter en 1460, date à laquelle sont introduits le carillon et l'aigle à deux têtes amortissant le couronnement.
La bretèche de 1474, reconstruite en 1543-44, servait au bailli (agent du roi chargé des fonctions administratives et judiciaires) qui promulguait les lois à partir de la fenêtre ouverte à la population rassemblée sur la Grand'Place.
Malgré les restaurations successives du XIXème siècle, l'aspect global du beffroi n'a pas subi de changements notoires.
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Accolé à la maison échevinale, le beffroi s'en détache partiellement par la différence de matériau et de style de construction.
La base présente un nombre réduit de baies rectangulaires renforçant le caractère monumental ; le cadran solaire et l'horloge occupent les registres supérieurs.
La tour rectangulaire, élancée de pierre blanche, est couronnée par un campanile octogonal sous une flèche ardoisée à multiples petites lucarnes au sommet. Le campanile comporte le carillon de 52 cloches.
L'hôtel de ville date de 1225, et est ainsi probablement le plus ancien des Pays-Bas. Le plan quadrangulaire et volume avec tours angulaires font penser á l' hôtel de ville de Louvain, qui a deux siècles de moins.
Il est construit enpierre de Lede.
Le haut bâtiment inférieur démontre encore la fonction défensive.
La facade arrière a un profilgotique lancéolé , avecpignons à gradins. Les ouvertures de fenêtres á l'étage infèrieur, par contre, sont encore de styleroman, avecarcs romans tardifs et colonnes descendantes. Lesguérites rondes accentuent d'un côté la forme rectangulaire du batiment, et donnent une impression générale élancée.
Lorsque la ville fut détruite en 1380 par les Gantois sous Louis van Male, la maison échevinale fut partiellement détruite par le feu. Seule la facade fut épargnée. En 1407 la facade et la facade côté Grand Marché furent reconstruites.
Quant aubeffroi quadrangulaire, il ne fut construit qu'en 1460 et héberge depuis le carillon. La tour est couronnée d'un jolichemin de ronde avec par-dessus unesalle de cloches octangulaire. Les deux statues sémi-élevées de la façade de la tour du beffroi représentent le duc de Flandre et le duc d'Alost.
Lecadran solaire était d'origine aussi vieux que la tour du beffroi. Néanmoins en 1600 un nouveau cadran solaire fut installé et, après 80 années, fut redoré par Jan Lippery.
L'inscription « NEC SPE, NEC METU » (ni par espoir, ni de peur) sur la façade était le devise de Philippe II. duc d'Alost (1555).
La petite chapelle au coté de la Grand-Place date de la fin du 15 ième et a de joliesvoûtesgothiques tardives.
Durant la nuit de la kermesse d'Alost le 7 juillet 1879, une partie de l'ancienne maison échevinale brûla à nouveau après un feu d'artifice. Les dégâts étaient considérables. La couronnebaroque de la façade, lefronton et la petite tour furent remplacés par un construction néo-gothique. On débuta avec la restauration de la tour du beffroi, mais les cadrans solaires ne furent pas replacés. Quant à la reconstruction de la façade, elle ne fut exécutée qu'en 1886.
Selon les sources, la maison des échevins, adossée au beffroi, serait la plus ancienne du pays. Celle-ci date du 13ème siècle. Vers le milieu du 14ème siècle, un incendie ravagea partiellement la construction. La façade nord et est fut épargnée, tandis que la façade sud et ouest fut détruite. C'est à cette occasion que le beffroi d'angle fut construit. Ce dernier fut achevé en 1460. Cette tour fut directement munie d'une horloge, ainsi que d'un petit carillon.
À côté du beffroi et construite juste devant la maison des échevins, se trouve la « Bretèche », munie d'un balcon, d'où les lois et les arrêtés furent rendus publics. De grands travaux de rénovation furent entrepris vers les années 1550.
En 1714, la tour fut équipée d'un tout nouveau carillon.
Une nouvelle campagne de restauration débuta en 1865. Malheureusement, un incendie fut provoqué par des feux d'artifices tirés depuis la place du marché en 1879.
Alost (en néerlandais Aalst et en dialecte local Oilsjt) est une ville dans le Denderstreek située en Région flamande, chef-lieu d'arrondissement en province de Flandre-Orientale sur la Dendre et sur le Molenbeek-Ter Erpenbeek. Elle se trouve à mi-chemin entre Bruxelles et Gand (dans la zone la plus densément peuplée de Belgique), et est le centre d'une conurbation (avec les communes de Erpe-Mere, Haaltert et Lede) comptant environ 130 000 habitants.
Dirk Martens ou Thierry Martens (Theodoricus Martinus), né à Alost en1446 ou1447 et mort à Alost le 2mai1534, était unimprimeurflamand.
Né dans une famille bourgeoise, Dirk Martens suivit des cours chez l'imprimeur-humaniste Gerardus de Lisa (originaire de la même région que lui) à Trévise, près de Venise. En 1473, Dirk Martens installe son premier atelier à Alost. Cela fut probablement en collaboration avec Johannes van Westfalen. Il est à l'origine du premier atelier typographique du pays.
En 1474, tous deux décident de ne plus coopérer et vont travailler désormais chacun pour soi : Martens à Alost et Johannes van Westfalen à Louvain. On suppose qu'entre1475 et 1485, Martens importait des livres d'Espagne. Ensuite, il redevient éditeur à Alost (1486-1492), à Anvers (1492-1497), à Louvain (1498-1501), à nouveau à Anvers (1502-1512) et à nouveau à Louvain (1512-1529).
Il se retire à Alost et y décède en 1534.
Sa statue est surnommée ironiquement De zwarte man (l'homme noir, à cause de l'encre d'imprimerie).
Carte de visite |
Période de construction : 1407-1460
Date de classement : Classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO en décembre 1999
Style : Gothique scaldien
Typologie : Beffroi d'hôtel de ville
Architecte : Jan D'OTTER
Matériaux : Pierre blanche
Hauteur : 45 mètres
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Alost est situé le long de la Dendre et en bordure de l'axe Bruges-Cologne, ce qui explique son essor commercial économique dès le XIème siècle. La Ville obtient ses privilèges des seigneurs d'Alost en 1160. La maison échevinale de 1215 est la plus ancienne des Pays-Bas méridionaux.
La construction du beffroi sur plan rectangulaire débute en 1407 pour s'achever, après une longue interruption, sous la direction de Jan d'Otter en 1460, date à laquelle sont introduits le carillon et l'aigle à deux têtes amortissant le couronnement.
La bretèche de 1474, reconstruite en 1543-44, servait au bailli (agent du roi chargé des fonctions administratives et judiciaires) qui promulguait les lois à partir de la fenêtre ouverte à la population rassemblée sur la Grand'Place.
Malgré les restaurations successives du XIXème siècle, l'aspect global du beffroi n'a pas subi de changements notoires.
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Accolé à la maison échevinale, le beffroi s'en détache partiellement par la différence de matériau et de style de construction.
La base présente un nombre réduit de baies rectangulaires renforçant le caractère monumental ; le cadran solaire et l'horloge occupent les registres supérieurs.
La tour rectangulaire, élancée de pierre blanche, est couronnée par un campanile octogonal sous une flèche ardoisée à multiples petites lucarnes au sommet. Le campanile comporte le carillon de 52 cloches.