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coucou maurice, encore de vrais problèmes d'instabilité sur centerblog, vraiment pas fiable. je viens de publi
Par Monique, le 01.04.2014
bonsoir,
trè s belle galerie de photos.
je suis la reine des neiges vous avez une photo de moi, vous est il
Par catherine, le 30.03.2014
mystérieux mais des regards sensationnels
gros bisous
Par Valie, le 29.03.2014
bonjour maurice.
c' est vraiment du travail d'artistes!
je te souhaite un heureux week end, en ce qui m
Par haurore, le 29.03.2014
trois ans pour y arriver, mais cela valait le déplacement, bravo. allez, plus que 36 heures et je vais changer
Par kordouane, le 29.03.2014
Date de création : 01.09.2011
Dernière mise à jour :
03.12.2014
6552 articles
Les aléas de la Contre-Réforme
Les XVII° et XVIII° siècles voient l'apparition de nombreux géants profanes, à la suite du Gayant de Douai. Carnavals, ducasses et kermesses constituent autant d'occasions de liesse populaire, d'union de la population autour d'une effigie en laquelle ils se reconnaissent. Le Reuze de Dunkerque est signalé dans les textes à cette époque, défilant lors de la Ducasse. A Valenciennes, la Marie au blé apparait en 1684. Toujours incorporées aux processions religieuses, comme celle de la Saint-Jean à Dunkerque, les effigies, identitaires et tutélaires, subissent les foudres du clergé. Cette tendance se retrouve partout en Europe, de l'Espagne aux Pays-Bas, réunis sous une même couronne. Autre phénomène tangible, les cortèges processionnels s'enrichissent de ménageries animales comme les attributs des évangélistes que sont l'aigle, le lion ou le bœuf. La procession d'Ath continue de faire défiler l'aigle, symbole de la corporation des tailleurs, bicéphale pour rappeler les armes de la ville. La monarchie française, nouvellement installée en Flandres, s'empare de Gayant pour glorifier Louis XIV.
La réforme de l'Eglise catholique, à la suite du Concile de Trente, incite le clergé espagnol à scinder les processions, rejetant la partie profane à l'arrière du défilé. A Lille, le clergé local prend des premières mesures en 1665 et 1688, puis applique cette restriction en 1699. C'est le cas en 1757 à Dunkerque. Mais il en faut plus pour décourager un géant. A Douai, Gayant, interdit de cortège en 1699, réapparait dès 1700. La lutte entre sacré et profane se prolonge durant tout le siècle des Lumières.
La Révolution interprète les processions comme la trace d'un ordre social révolu, d'un despotisme vaincu. Les fêtes de la fédération et la glorification de l'Etre Suprême, remplacent les évènements calendaires et religieux.
L'évolution laïque des géants au XIX° siècle
Le concordat de 1801 reprécise la place du catholicisme dans un état laïque, le plaçant comme religion principale, mais non exclusive. Les processions vont renaitre et les effigies reprendre leur place dans les cortèges à Douai dès 1801, à Ath en 1806. Reuze Papa, de Dunkerque, est reconstruit en 1802. Le rationalisme qui caractérise la société au XIX° siècle, a fait craindre le pire pour la tradition des géants. Mais elle a survécu.
Sous la Restauration, les naissances abondent : en 1817, Binbin voit le jour à Valenciennes, en 1825, pour la fête communale de Lille, c'est au tour de Lydéric et Phinaert. En 1827, Ambroise Bafcop crée le Reuze de Cassel. Cependant, la donne a changé : le rationalisme se méfie de ces carnavals et défilés interprétés comme d'anciennes superstitions incontrôlables.
C'est dans cet espace étroit que s'insèrent les effigies gigantesques. Le géant processionnel est désormais vécu comme un folklore, il se coupe plus ou moins de ses racines religieuses et païennes, pour incarner l'histoire locale, glorieuse et idéalisée. Le défilé du géant, parfois associé au carnaval, reste toujours une fête ritualisée, une expression populaire qui persiste malgré les tendances fortes de la société. Les réflexes identitaires, le régionalisme, trouvent un certain écho dans le romantisme latent de ce siècle. En 1848, le Reuze de Dunkerque est encore le symbole tutélaire fort de la ville. Il sort pour l'inauguration du chemin de fer, accompagné de Madame Gentille et Gayant, son hôte d'un jour. Gargantua de Bailleul nait en 1853.
Si un certain renouveau s'est produit dans le Nord, il n'en fut pas de même en Belgique, où les géants marquèrent le pas dès 1815. Après 1830 et l'indépendance par rapport aux Pays-Bas, les cortèges repartirent de plus belle, mais les créations furent peu nombreuses.
J ADOR2 LES VOIR QUAND J ETAIT PETITES MEME S ILS ME FAISAIT PEUR
TRES BEAU REPORTAGE
http://http://lamallemagique.center.blog.com.centerblog.net
les pauvres gens fons miniscule a coté de se géant quelle nombre heures pour faire une beauté bisous
http://les-casserlesdelaiy.over-blog.com.centerblog.net
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