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coucou maurice, encore de vrais problèmes d'instabilité sur centerblog, vraiment pas fiable. je viens de publi
Par Monique, le 01.04.2014
bonsoir,
trè s belle galerie de photos.
je suis la reine des neiges vous avez une photo de moi, vous est il
Par catherine, le 30.03.2014
mystérieux mais des regards sensationnels
gros bisous
Par Valie, le 29.03.2014
bonjour maurice.
c' est vraiment du travail d'artistes!
je te souhaite un heureux week end, en ce qui m
Par haurore, le 29.03.2014
trois ans pour y arriver, mais cela valait le déplacement, bravo. allez, plus que 36 heures et je vais changer
Par kordouane, le 29.03.2014
Date de création : 01.09.2011
Dernière mise à jour :
03.12.2014
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ARTICLE "LA VOIX DU NORD"
Trois cents ans après, l'hospice Comtesse et le Vieux-Lille retrouvent leur tour de guet
Publié le 26/10/2011 à 14h17
Il y a un an et demi, la rénovation du toit de l'ancienne salle des malades de l'hospice Comtesse est décidée. Un projet au cours duquel la ville et la DRAC, par le biais d'Étienne Poncelet, architecte en chef du patrimoine, découvrent qu'une tour de guet trônait sur ledit toit, avant de disparaître mystérieusementau milieu du XVIIIe siècle. En janvier, la ville décided'en faire construire une à l'identique. Une réplique qui a « retrouvé » sa place hier, au cours d'une manoeuvre pas comme les autres. Récit.
Il y a un an et demi, la rénovation du toit de l'ancienne salle des malades de l'hospice Comtesse est décidée. Un projet au cours duquel la ville et la DRAC, par le biais d'Étienne Poncelet, architecte en chef du patrimoine, découvrent qu'une tour de guet trônait sur ledit toit, avant de disparaître mystérieusementau milieu du XVIIIe siècle. En janvier, la ville décided'en faire construire une à l'identique. Une réplique qui a « retrouvé » sa place hier, au cours d'une manoeuvre pas comme les autres.
Récit.
10 h, hier, dans le Vieux-Lille. Un drôle de véhicule obstrue la rue Comtesse. Installée avant-hier, une imposante grue de 132 tonnes attend de soulever, successivement, le fût et la flèche qui constituent la réplique exacte de la tour de guet. Également appelée « guette », elle veillait sur le Vieux-Lille, du haut du toit de l'hospice Comtesse, depuis le XVe siècle, avant d'être « déposée » (enlevée, en terme architectural) pour des raisons encore inconnues, au milieu du XVIIIe siècle.
Plus grosse pièce, le fût. Soit le socle de sept mètres de haut, sur lequel viendront ensuite se poser les douze mètres de flèche, en forme de clocher. Pas une mince affaire : le fût, en chêne massif, pèse dix tonnes. Harnaché avec soin par les hommes de Battais charpente (basée à Haubourdin) - qui l'ont également fabriqué -, le guet quitte la remorque sur laquelle il était posé vers 11 h 30.
Trois quarts d'heure plus tard, suspendu à la verticale, il vient s'encastrer dans deux travons bas (sorte de poutre le reliant à sa future base sur le toit). « Il est bien rentré, avec un beau bruit », s'émeut un des vingt compagnons veillant à la manoeuvre. Une équipe qui prend la pose devant le fût pour le clic-clac de la presse, sous les applaudissements des badauds, à la demande d'Étienne Poncelet, maître d'oeuvre du chantier.
Sous les regards médusés du public,les dix tonnes de chêne massif peuvent alors prendre leur envol, conduites par un grutier « opérant au millimètre près », dixit Éric Lelieur, PGD de l'entreprise calaisienne de levage Lelieur. « Car ce genre de chantier est pour nous l'occasion d'entretenir le savoir-faire régional, précise Stanislas Dendievel, conseiller municipal délégué aux projets urbains, visiblement ému.
Aujourd'hui, on a rendez-vous avec l'histoire ! » Effectivement, vers 13 h, l'hospice Comtesse et le Vieux-Lille ont déjà retrouvé une partie de ce guet, prévu à l'origine pour prévenir de la présence d'assaillants, mais aussi pour repérer les départs d'incendie : dans un quartier alors tout en bois, ça pouvait servir...
« Mission accomplie »
Après une courte pause, c'est au tour de la flèche de « prendre l'ascenseur ». Ses trois tonnes de lamellé-collé (pour mieux résister au temps) ? Une paille pour le grutier, qui va aller la poser « à l'aveugle », une fois passée de l'autre côté du toit, seulement guidé au talkie-walkie par un confrère juché dans le guet.
À 15 h 50, la flèche se lève enfin. Stanislas Dendievel s'exclame que « c'est le moment le plus fort en émotion de la journée », le seul bâtiment médiéval de Lille s'apprêtant à revenir à la vie. Et à la vue de tous : trente minutes plus tard, la voilà qui se dresse à nouveau. À 36 mètres au-dessus du sol.Lille vient de recouvrer un symbole de son histoire. « Mission accomplie », conclut sobrement Étienne Poncelet, rejoint sur l'échafaudage entourant la nouvelle venue. Une belle histoire vient de recommencer.?
amitiés du jour
http://renee-recettes.centerblog.net
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