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coucou maurice, encore de vrais problèmes d'instabilité sur centerblog, vraiment pas fiable. je viens de publi
Par Monique, le 01.04.2014
bonsoir,
trè s belle galerie de photos.
je suis la reine des neiges vous avez une photo de moi, vous est il
Par catherine, le 30.03.2014
mystérieux mais des regards sensationnels
gros bisous
Par Valie, le 29.03.2014
bonjour maurice.
c' est vraiment du travail d'artistes!
je te souhaite un heureux week end, en ce qui m
Par haurore, le 29.03.2014
trois ans pour y arriver, mais cela valait le déplacement, bravo. allez, plus que 36 heures et je vais changer
Par kordouane, le 29.03.2014
Date de création : 01.09.2011
Dernière mise à jour :
03.12.2014
6552 articles
L'abbaye du temps de Saint-Louis (1235-1270)
Saint-Louis séjourna souvent à Royaumont, partageant alors la vie des moines tout au long de la journée. Pendant les offices, il prit place à côté de l'abbé, mais sinon ne chercha point à occuper une situation privilégiée. Le roi servait les moines à table, demandait à leur laver les pieds dans le cloître selon une habitude des bénédictins et soignait les moines malades, dont un moine lépreux, le frère Léger. L'abbaye avait un hôpital (appelé grande infirmerie) pour accueillir les malades et infirmes de tous les environs, fondé sous l'impulsion de Saint-Louis et qui existait encore au XVIIIe siècle. Dès juillet 1258, l'abbaye donna tous les jours l'aumône aux indigents des environs au lieu de trois fois par semaine, fréquence jugée insuffisante par l'abbé de Cîteaux. Louis donna alors à l'abbaye sa baronnie de Roupy près de Saint-Quentin.
La vie monastique, rythmée par les prières, permettait à Saint-Louis d'épancher sa soif de l'absolu. L'abbé entreprit des embellissements de l'église, sans doute dans le but d'offrir au roi un sanctuaire à sa hauteur : peintures, sculptures, courtines (rideaux autour de l'autel), colonnes surmontées d'anges. Ce fut une infraction à la règle de simplicité de l'ordre, et son chapitre général de septembre 1263 enjoignit l'abbé de faire disparaître tout ce décor dans un délai d'un mois.
Lors du décès de son frère Philippe-Dagobert en 1233 ou 1234, le roi prit la décision de choisir Royaumont comme sépulture des enfants de la famille royale morts en bas âge. Ainsi, il fit y inhumer les corps de trois de ses quatre enfants morts avant lui, Blanche († 1243), Jean († 1248), Louis de France, qui devait devenir son successeur († 1260). Pour Jean-Tristan, disparu peu avant son père, la décision ne fut pas respectée. D'autres enfants de la famille furent inhumés en l'abbatiale de Royaumont par la suite, jusqu'à la fin du siècle. À la mort du roi, l'abbé étant un des exécuteurs testamentaires, l'abbaye reçoit un tiers de la bibliothèque royale et est l'une des mieux dotées du royaume. Reste à remarquer qu'aucun des sept abbés sous Saint-Louis n'entra dans l'Histoire, l'on ignore pratiquement tout d'eux.
Par contre, un personnage extérieur à l'abbaye qui y logea entre 1255 et 1264, jusqu'à sa mort, laissa bien des traces dans l'histoire, ce fut Vincent de Beauvais. Il est à peu près certain que des moines de Royaumont collaborèrent à son œuvre, à savoir le Grand miroir ou Bibliothèque de l'Univers, grande encyclopédie réunissant toutes les connaissances du XIIIe siècle, qu'il serait difficile de considérer comme le travail d'un seul homme. C'est en même temps l'unique travail scientifique connu à ce jour que l'on peut attribuer à Royaumont, les Cisterciens se limitant le plus souvent au copiage de manuscrits