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coucou maurice, encore de vrais problèmes d'instabilité sur centerblog, vraiment pas fiable. je viens de publi
Par Monique, le 01.04.2014
bonsoir,
trè s belle galerie de photos.
je suis la reine des neiges vous avez une photo de moi, vous est il
Par catherine, le 30.03.2014
mystérieux mais des regards sensationnels
gros bisous
Par Valie, le 29.03.2014
bonjour maurice.
c' est vraiment du travail d'artistes!
je te souhaite un heureux week end, en ce qui m
Par haurore, le 29.03.2014
trois ans pour y arriver, mais cela valait le déplacement, bravo. allez, plus que 36 heures et je vais changer
Par kordouane, le 29.03.2014
Date de création : 01.09.2011
Dernière mise à jour :
03.12.2014
6552 articles
Construction et mise en service
Au Haut Moyen Âge, des Maures de Cordoue auraient installé, à l'entrée de l'estuaire de la Gironde, un comptoir commercial. Pour assurer la sécurité de leurs vaisseaux, et leur permettre de circuler à travers les dangereux courants des passes, ils auraient construit un phare. Le nom du phare de Cordouan serait dérivé de « Cordoue ». Mais aucun document ne vient confirmer cette hypothèse.
La circulation des navires étant toujours aussi dangereuse dans cette zone, au XIVe siècle, le Prince Noir (Édouard de Woodstock), prince d'Aquitaine, prince de Galles et duc de Cornouailles, fils aîné du roi Édouard III d'Angleterre, qui gouverna la Guyenne de 1362 à 1371, ordonna la construction d'une tour au sommet de laquelle un ermite allumait de grands feux et prélevait un droit de passage sur les navires entrant dans l'Estuaire, la Tour du Prince Noir. Mais, cette tour fut vite abandonnée, et, deux siècles plus tard, elle était en ruines.
À la fin du XVIe siècle, le Maréchal de Matignon, gouverneur de Guyenne, se préoccupa à son tour de la sécurité de la navigation dans l'estuaire. Le 2 mars 1584, en présence de son ami Michel de Montaigne, maire de Bordeaux, il passe commande du phare de Cordouan à Louis de Foix, ingénieur-architecte. Le nouvel ouvrage est qualifié d'« œuvre royale ».
Louis de Foix a consacré 18 ans de sa vie et toute sa fortune à la construction du phare et mourra en 1602 avant d'en voir la fin. Les travaux nécessitèrent l'édification et le maintien en état continuel de défenses en grosses pierres de taille entre-liées de bois tout autour du plateau pour protéger la cité ouvrière. Celle-ci comprenait notamment, en dehors des chantiers proprement dits, un four à chaux, des ateliers, une menuiserie, une charpenterie, un charronnage, une forge, des logements pour l'ingénieur et jusqu'à cinquante ouvriers, des magasins de vivres, un chai pour le vin, un moulin à blé, un four à pain, et enfin une écurie pour les six ou sept chevaux qui charriaient les matériaux ainsi qu'une grange pour leur fourrage. Son fils reprendra sa succession mais ruiné, il transmettra le flambeau à François Beuscher, ancien conducteur de travaux de Louis de Foix qui termina son œuvre en 1611, soit 27 ans après la signature du contrat[2].
Lors de sa mise en service dès sa construction terminée en 1611, le phare était constitué d'un petit dôme à huit baies fermées de vitraux. Dans un bassin placé sur un piédestal en bronze, on brûlait du bois enduit de poix, d'huile et de goudron[2]. La fumée était évacuée par une pyramide creuse de 6,50 m de hauteur. Le feu était situé à 37 m au-dessus des plus hautes mers[2].
Une fois le phare achevé, les défenses n'étant plus entretenues, la mer eut rapidement raison de ce qui subsistait de la cité ouvrière, ne s'arrêtant qu'au roc de l'îlot de Cordouan.